Qui a prétendu que la nécrologie était une chose triste, ennuyeuse, mortelle… qu’il ne s’y passait rien, ou si peu, et que seuls la lisaient ceux qui allaient bientôt s’y retrouver ?
C’est au contraire l’intitulé des rubriques les plus vivantes du journal, et des plus lues. Parce que tout peut arriver en nécrologie : les larmes, la tendresse, la passion, la vengeance, le dépit.
Pour réaliser cette surprenante enquête au pays des faire-part, Gabriel Ringlet a parcouru dans la presse francophone plus de vingt mille annonces, remerciements et souvenirs mortuaires. Il nous en donne ici, pour la première fois, une présentation complète, une véritable typologie littéraire et affective révélatrice de l’évolution des mentalités sur Dieu, l’au-delà, la crémation, le suicide, le sida… Et pour la première fois aussi, le portrait singulier de quotidiens suisses, français, belges et québécois à travers leur nécrologie : parce qu’on ne meurt pas dans Le Monde comme dans Le Figaro, Le Soir, La Suisse ou Le Soleil.
A propos
Prêtre, écrivain, journaliste et universitaire, il a été professeur et vice-recteur de l’Université catholique de Louvain.